• Election 2020 au conseil d’administration - Résultats

    Du 24 août au 25 septembre 2020, les adhérents d’APF France handicap ont été appelés à voter pour élire 12 administrateurs, dans le cadre de l’élection qui se déroule tous les trois ans, et afin de renouveler par moitié le conseil d’administration.

    33 candidats se sont présentés à ce suffrage, pour 12 postes à pourvoir :

    • 8 membres vivant avec un handicap moteur avec ou sans troubles associés
    • 4 membres parmi les autres membres personnes physiques de l’association, dont au moins 1 membre des familles

    Le dépouillement de l'élection au conseil d’administration a eu lieu ce samedi 26 septembre 2020, au siège de l'association.

    Voici les résultats : 

    Dans la catégorie des "membres vivant avec un handicap moteur avec ou sans troubles associés" : ​​​​​​​

    • Loic BRISSAUD
    • Thibaud BRY
    • Isabel DA COSTA
    • Marion LEGAC-PADOX
    • Fabienne LEVASSEUR
    • Laurent QUARANTA
    • Alain ROCHON
    • Hélène VALLANTIN DULAC

    Dans la catégorie des "autres membres personnes physiques de l’association"

    • Christine BEAUVERGER
    • Meriem BOUMERDAS
    • Marie-Claude GARCIA
    • Catherine VERNEAU
  • Au Kenya : un havre de douceur pour enfants handicapés

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    Dans le bidonville de Mathare, l'un des plus grands de la capitale kényane Nairobi, Elizabeth Waithera a mis sur pied un centre dédié aux enfants atteints de handicap et souvent ostracisés par leur communauté et parfois même par leur propre famille.

    La structure aux murs colorés recouverts d'animaux peints ou de personnages de dessins animés comme Winnie l'ourson fait figure de cocon pour les enfants. "La plupart de ces jeunes et enfants souffrent de discrimination et d'ostracisme, y compris de la part de leurs parents", explique à l'AFP Elizabeth Waithera, 37 ans, psychologue.

    Des thérapeutes mobilisés

    Le centre situé dans le bidonville de Mathare, l'un des plus grands de la capitale kényane, emploie des physiothérapeutes et des aides-soignants qui aident des enfants atteints de paralysie cérébrale, d'autisme, de surdité, de cécité ou encore de troubles mentaux. Un thérapeute vient également deux fois par semaine grâce au soutien de l'ONG ActionAid. Les jours où il n'y a pas de séance de physiothérapie, "le centre est reconverti en un centre de jour pour les enfants (...) afin d'offrir aux parents une pause dans leur emploi du temps surchargé par l'attention qu'ils doivent leur porter", explique la fondatrice du centre. Cela leur permet "de chercher de quoi gagner leur argent ou juste de pouvoir se reposer".

    Une formation pro en crochet

    "Pour les enfants sourds ou aveugles avec suffisamment de motricité, nous avons commencé à leur offrir une formation professionnelle de base comme le crochet, en espérant un jour les former à l'utilisation de machines à coudre". "Et nous souhaitons dans un futur proche offrir ce genre de formation à des enfants(...) atteints d'autisme ou d'autres formes de handicap". Toutes les prestations sont gratuites et le centre est entièrement financé par des dons. "C'est un véritable défi d'offrir tout ça gratuitement. Il faut garder à l'esprit que j'ai des employés qui doivent être payés, tout comme la nourriture, le loyer, les couches... C'est un énorme défi car nous dépendons de bienfaiteurs, ce qui veut dire qu'un mois peut être bon et le suivant difficile", explique Mme Waithera.

    L'épidémie de Codiv-19 a eu un impact négatif sur le financement de la structure, rendant difficile le paiement du physiothérapeute à chaque fin de mois. "Mais il a été très gentil et il a continué d'offrir ses services, en temps et en heure, même lorsque nous ne l'avions pas payé pendant plusieurs mois d'affilée".

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