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  • A compter du 04/05, nouveautés sur la mise à disposition des masques chirurgicaux pour les salariés exercant dans le cadre d'activités à domicile

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    * Les nouveautés au 04/05/2020 en bleu

    « Le ministère de la Santé vient d’autoriser un circuit spécifique de délivrance de masques chirurgicaux aux assistants de vie intervenant, pour les actes essentiels à la vie quotidienne, auprès des particuliers employeurs les plus vulnérables personnes âgées de plus de 70 ans ou bénéficiaires de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) et aux personnes en situation de handicap percevant la Prestation de Compensation du Handicap (PCH), Allocation Compensatrice pour Tierce Personne (ACTP), l'Allocation d'Éducation Enfant Handicapé (AEEH), la Majoration pour Tierce Personne (MTP) ou  titulaire d’une carte d’invalidité à 80% ou d’une carte mobilité inclusion.

     

    Pour les assistants de vie intervenant auprès de particuliers employeurs en situation de handicap et bénéficiaires de la PCH,  Allocation Compensatrice pour Tierce Personne (ACTP), l'Allocation d'Éducation Enfant Handicapé (AEEH), la Majoration pour Tierce Personne (MTP) ou  titulaire d’une carte d’invalidité à 80% ou d’une carte mobilité inclusion :

    • Se rendre en pharmacie d’officine et retirer neuf masques par semaine par particulier employeur dont il s’occupe,

    • Présenter des justificatifs : un exemplaire papier d'un bulletin de salaire CESU récent, une pièce d’identité, l'attestation spécifique Personnes en situation de handicap (en cliquant ici) de l'URSAFF pour la mise à disposition des masques à remplir par l'employeur et le salarié chaque semaine et la notification PCH de son employeur.

     

    Pour les assistants de vie intervenant auprès de particuliers employeurs âgés de plus de 70 ans ou bénéficiaires de l’APA :

    • Se rendre en pharmacie d’officine et retirer trois masques par semaine par particulier employeur dont il s’occupe,

    • Présenter des justificatifs : un exemplaire papier d'un bulletin de salaire CESU récent, une pièce d’identité et l'attestation spécifique "personnes âgées" (en cliquant ici) de l'URSAFF pour la mise à disposition des masques à remplir par l'employeur et le salarié chaque semaine.

     

    Je vous mets le lien du message d'alerte de la DGS en date du 07/04 expliquant la délivrance des masques en pharmacie (cliquez içi)

     

    Avec tout cela, les pharmaciens ne doivent pas refuser de fournir des masques aux salariés (sauf évidemment s'ils sont en rupture de stock) - si c'était le cas, merci de nous en faire part.

     

    Pour en savoir plus, vous pouvez lire l'article sur faire-face (et sa partie commentaires) : https://www.faire-face.fr/2020/04/06/faq-handicap-coronavirus-enfin-masques/

  • Michaël Jérémiasz : « Les personnes handicapées sont une des minorités les plus discriminées en France. »

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    L'association Comme les autes organise des  séjours sportifs pour des personnes handicapées suite à un accident de la vie.

     

    Cinq personnes valides et cinq personnes en fauteuil partent une semaine en Corse. À l’invitation de Michaël Jérémiasz, quadruple médaillé paralympique en tennis, et de son association Comme les autres. Parmi les invités, l’animateur Frédéric Lopez, producteur de ce documentaire diffusé ce soir sur France 2 et parrain de l’association. Faire-Face.fr a joint le sportif confiné à Londres pour parler de ce film de 125 mn positif et énergique.

    Faire-Face.fr : D’habitude c’est Frédéric Lopez qui emmène ses invités en “terre inconnue”. Dans Comme les autres, vous l’embarquez dans une aventure inédite. Comment avez-vous eu cette idée ?

    Michaël Jérémiasz : Frédéric Lopez et moi, nous nous sommes rencontrés en 2016, lors du tournage de l’émission Mille et une vies. On s’est tout de suite très bien entendus. Je lui ai demandé d’être le parrain de notre association. Nous organisons des  séjours sportifs pour des personnes handicapées suite à un accident de la vie. J’ai proposé à Frédéric de participer à l’un de ces séjours et lui a proposé de faire un film.


    Michaël Jérémiasz (à droite), Frédéric Lopez (au centre) sur le tournage. © ADENIUM TV FRANCE

    F-F.fr : Ce documentaire est diffusé en prime time. Une bonne nouvelle à l’heure où les personnes handicapées sont encore largement invisibilisées ?

    Michaël Jérémiasz : Nous sommes une des minorités les plus discriminées en France ! Ce film montre combien il est important de continuer de changer le regard sur le handicap. J’espère que les personnes qui le verront comprendront que savoir vivre ensemble s’appuie sur du bon sens. La mixité est la base de nos séjours : participants valides et participants en fauteuil partagent tout pendant cinq jours. 

    Le sport ouvre un champ des possibles incroyable

    F-F.fr : Les séjours que vous organisez sont à forte dominante sportive et à sensations fortes. Pourquoi est-ce si important ? Parce que vous êtes sportif de haut niveau ?

    Michaël Jérémiasz : Évidemment, tout est parti de ma propre expérience, de mon propre rebond après mon accident. Le sport ouvre un champ des possibles incroyable. Quand on se retrouve handicapé suite à un accident de la vie, on pense que plus rien ne sera possible.

    F-F.fr : Mais une semaine c’est court. Que se passe-t-il quand tout le monde rentre chez soi ?

    Michaël Jérémiasz : L’accompagnement social de l’association continue. Et les liens qui se sont noués perdurent. Après le tournage, nous avons créé un groupe whatsapp pour échanger. Ce qui se passe pendant ces cinq jours est tellement fort qu’on ne peut en rester là. Pour beaucoup, ce séjour sportif a été un point de départ de leur reconstruction. En ce moment, chacun est chez lui du fait du confinement, ce qui est carrément la double peine pour les personnes handicapées. Parce que pour bon nombre d’entre nous, être isolé chez soi est déjà une réalité quotidienne qui renforce l’exclusion sociale.

  • 4 documentaires à voir pour réfléchir pendant le confinement

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    Depuis cinq semaines, Faire-face.fr vous propose de vous changer les idées le week-end grâce à quelques découvertes artistiques. Épisode 6 : voici quatre documentaires pour cultiver votre esprit critique et pousser plus loin votre réflexion.

    Crip camp : “la révolte des éclopés”

    C’est un épisode oublié de l’histoire américaine dans lequel Crip camp : la révolution des éclopés nous replonge. Près de Woodstock, Camp Jened a accueilli de 1951 à 1977 des centaines de jeunes en situation de handicap. Une sorte de colonie où ces jeunes s’épanouissent. Mais après l’été, il leur faut réintégrer un monde où ils n’ont pas leur place. Ils vont se rebeller et organiser un mouvement pour plus d’égalité.

    Ce combat méconnu – mais essentiel – dans l’histoire des droits des personnes handicapées, dont une des égéries a été Judith Heumann, ce film de Jim LeBrecht, ancien pensionnaire et Nicole Newnham, le raconte. La société de production de documentaires du couple Obama l’a financé.


    Laissez-moi aimer : comment la danse libère le corps

    Pour réaliser ce documentaire, Stéphanie Pillonca a passé plus d’un an avec une compagnie de danse réunissant personnes valides et handicapées. Laissez-moi aimer suit le parcours de trois d’entre elles, Aurore, Pierre et Thomas. De leur handicap, on ne saura presque rien. Le propos n’est pas de stigmatiser la différence, mais de la banaliser.

    Par ailleurs, la réalisatrice choisit assez vite d’aller au-delà de la danse, pour nous faire partager leur vie intime, leurs choix assumés avec conviction. Une manière de rappeler que le handicap n’est pas forcément un frein à une vie amoureuse et une sexualité.


    Sexe, amour et handicap : un documentaire qui a levé le voile sur la sexualité des personnes handicapées

    Comment assouvir ses désirs et envisager une relation amoureuse quand on est situation de handicap ? Diffusé en 2011 sur France 2, ce film de Jean-Michel Carré a fait couler beaucoup d’encre. Il a le mérite d’aborder des questions essentielles et d’envisager des solutions avec ceux qui sont au centre de ces préoccupations. On y retrouve Charly Valenza, ardent défenseur de l’assistance sexuelle, décédé en 2015.


    Debout : de ces documentaires qui font du bien

    Que serait devenu Stéphane Haskell si son chemin n’avait pas croisé celui de Thérèse Poulsen, professeure de yoga, après avoir souffert du syndrome de la queue de cheval et perdu l’usage de ses jambes ? Sûrement pas l’homme qu’il est aujourd’hui, ayant renoué avec son corps et une certaine forme de sérénité. Un homme debout comme le clame le titre de son documentaire. À voir pour réfléchir comment dépasser la souffrance physique.