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  • Vaccin Covid-19 : qui sera vacciné en priorité?

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    Lorsque les vaccins seront disponibles, fin 2020- début 2021, qui sera vacciné en premier ? La Haute autorité de santé fixe une campagne en 5 étapes. Quelques handicaps seront jugés prioritaires, ainsi que certains personnels du médico-social.

    Les personnes âgées résidant en Ehpad doivent être vaccinées en priorité "à l'arrivée des toutes premières doses" de vaccin contre le Covid-19, estime le 30 novembre 2020 la Haute autorité de santé (HAS), "compte tenu du nombre limité de doses qui seront disponibles au démarrage de la campagne de vaccination", prévue fin 2020- début 2021. Pour cette future campagne, l'autorité sanitaire définit "cinq phases progressives" avec une ligne directrice : "protéger en priorité les plus vulnérables et ceux qui s'en occupent", a expliqué sa présidente Dominique Le Guludec au cours d'un point presse en ligne.

    2 facteurs de risque prioritaires

    Les deux facteurs de risque de formes graves les plus importants sont l'âge avant tout, ainsi que la présence de comorbidités : obésité (IMC >30) en particulier chez les plus jeunes, BPCO et insuffisance respiratoire, hypertension artérielle compliquée, insuffisance cardiaque, diabète de types 1 et 2, insuffisance rénale chronique, cancers récents de moins de trois ans, transplantation d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques et trisomie 21. D'autres pathologies ou formes de handicap pourront être intégrées au fur et à mesure de l'acquisition des connaissances. Du côté des professionnels, les plus à risque sont ceux de la santé médicaux, les paramédicaux et auxiliaires médicaux, les brancardiers ainsi que les travailleurs sociaux et les personnels du secteur des services à la personne susceptibles d'accueillir et d'être en contact avec des patients infectés par le SARS-CoV-2.

    Les trois premières étapes de cette campagne vaccinale ont pour objectif de permettre la vaccination de l'ensemble des personnes à risque de forme grave. Les deux suivantes s'ouvrent plus largement aux plus de 18 ans sans comorbidités. Ces recommandations "seront à actualiser et à adapter en fonction des données sur chaque vaccin, de leur disponibilité effective et des tensions éventuelles sur l'approvisionnement". La HAS rappelle qu'elle ne préconise pas, à ce stade, de rendre cette vaccination obligatoire.

    Phase 1
    En plus de résidents des Ehpad ("de l'ordre de 750.000 personnes visées"), sont également concernés, par la première phase de vaccination, les salariés de ces établissements "qui présentent eux-mêmes un risque de forme grave (professionnels de plus de 65 ans et/ou avec comorbidité(s))", soit 90 00 à 100 000 personnes, précise la HAS.

    Phase 2
    La deuxième phase devrait concerner l'ensemble des personnes âgées, en commençant par "les personnes ayant plus de 75 ans, puis les personnes de 65 à 74 ans ayant une comorbidité, puis les autres personnes de 65-74 ans", ainsi que les "professionnels du secteur de la santé, du médico-social et du transport sanitaire, en priorisant les professionnels âgés de plus de 50 ans" ou présentant un facteur de risque de forme grave.

    Phase 3
    Dans une troisième phase, suivraient "l'ensemble des personnes de plus de 50 ans ou de moins de 50 ans mais à risque de forme grave du fait de leurs comorbidités" ainsi que "l'ensemble des professionnels du secteur de la santé et du médico-social" et les "professionnels issus des secteurs indispensables au fonctionnement du pays" (sécurité ou éducation par exemple).

    Phase 4
    La HAS recommande d'élargir dans un quatrième temps aux "professionnels dont l'environnement de travail favorise une infection (contacts réguliers du public, milieu clos)" et aux "personnes vulnérables ou précaires ayant un pronostic moins favorable en cas d'infection par la Covid-19 (résident en hôpital psychiatrique, sans domicile fixe, détenus)".

    Phase 5
    Enfin, dans une cinquième et dernière phase, "sous réserve que les allocations de doses vaccinales auront été suffisantes pour vacciner chacune des populations prioritaires, la vaccination des personnes de plus de 18 ans et sans comorbidité pourrait alors être initiée".

  • LES NOUVEAUX TITULAIRES DE L'AAH OU D'UNE PENSION D'INVALIDITÉ

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    À partir de janvier 2021, les Caf ne calculeront plus le montant des APL sur la base des revenus d’il y a deux ans. Elles prendront en compte les ressources des douze derniers mois. Cette réforme bénéficiera aux locataires ayant subi une baisse de revenus. Comme les salariés ne pouvant plus travailler et touchant désormais une pension d’invalidité ou l’AAH.

    Peut-être avez-vous déjà reçu ce courrier de votre Caisse d’allocations familiales (Caf) ? Les Caf ont commencé à adresser, le 20 novembre, une lettre aux quelque 6,6 millions d’allocataires des aides personnelles au logement (APL) pour leur expliquer la réforme qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021.

    Jusqu’alors, les caisses calculaient, une fois par an, le montant des APL sur la base des ressources de l’année n-2. 2018 pour 2020 par exemple. Désormais, elles prendront en compte les revenus des douze mois précédents. Et elles ajusteront le montant tous les trois mois.

     

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  • 90 ans d'histoire de l'Association des Paralysés de France à APF France handicap

    Le saviez-vous ? L'association APF France handicap a été fondée par 4 jeunes en situation de handicap révoltés par l'exclusion dont ils étaient victimes dans la société. Souhaitant rompre l'isolement des personnes en situation de handicap et suivant la devise "Risquer l'impossible" formulée par l'un d'entre eux, André Trannoy, ils créèrent l'association en 1933.
     
    Dès la première année fut lancé le magazine Faire Face dont l'édition papier a été depuis complétée par un site internet. Ils aident aujourd'hui les un·e·s et les autres à mieux vivre le handicap.
    Une du premier numéro du magazine Faire Face
    Au fil des années, des premiers lieux d'accueil, des classes aménagées et des entreprises adaptées se mettent en place, puis l'association engage ses premiers combats et manifestations pour les droits des personnes en situation de handicap. Passée de 2 500 adhérents en 1945 à plusieurs dizaines de milliers aujourd'hui, toujours gérée et représentée par les personnes en situation de handicap elles-mêmes, APF France handicap a été actrice des grandes lois pour la prise en compte du handicap dans notre société.
    Manifestations organisées par APF France handicap
    Aujourd'hui l'association reconnue d'utilité publique, est animée par nos 96 délégations locales réparties sur tout le territoire, mais compte également 252 structures au service des adultes, 109 accompagnant des enfants et adolescents et 50 entreprises et ateliers adaptés. L'association organise également des séjours de vacances adaptés avec le service APF Evasion, promeut l'innovation technologique pour le handicap avec APF Lab, et regorge de plein d'autres initiatives élaborées avec et pour les personnes concernées !

    Vous souhaitez plonger un peu plus dans la longue et foisonnante histoire d'APF France handicap ?