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  • Pièce de théâtre

    Billets en vente à la Délégation auprès de Liliane. Venez nombreux le bénéfice sera pour l'Animation.

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  • Kiabi lance une collection de vêtements adaptés aux enfants handicapés

     

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    Kiabi s’est associé à la marque “Les Loups bleus” pour proposer une collection de vêtements adaptés aux enfants en situation de handicap. Cette initiative d’une enseigne de prêt-à-porter grande distribution montre que les mentalités évoluent dans le bon sens.

    Des tee-shirts faciles à enfiler, des pantalons qui ne compriment pas et couvrent bien le dos… : le fruit d’une collaboration entre une créatrice et Kiabi. © Kiabi

    Ils sont beaux, pratiques et made in France. Des pantalons, des tee-shirts, des capes coupe-vent, des robes… Une petite collection capsule, comme on dit dans le jargon de la mode, pour désigner une collaboration entre un créateur et une enseigne de distribution grand public. Kiabi a conclu un partenariat avec Cécile Pouleur, la créatrice de la marque Les Loups bleus, spécialisée dans les vêtements adaptés pour enfants et adolescents.

    35 € pour un pantalon, 50 € pour une cape coupe-vent

    Lancée le 25 janvier, certaines pièces de la collection – disponible uniquement en ligne – ont été prises d’assaut. La preuve qu’elle répond à des besoins de praticité et de confort recherchés par beaucoup de parents. Certains ont salué cette initiative mais se sont montrés un peu échaudés par les prix : 16 € pour un tee-shirt, 30 € pour une robe, 35 € pour un pantalon, 50 € pour une cape coupe-vent… Le prix du savoir-faire et de la fabrication française…

    Des enfants en situation de handicap comme mannequins

    Les visuels ont été réalisés avec des enfants en situation de handicap qui ont joué les mannequins. Une initiative évidente, montrant tout le respect de la démarche, pas simplement commerciale de la marque.  Signalé par Claudine Colozzi

    À découvrir sur kiabi.com

  • Militant handicapé, Marcel Nuss demande que l'activité d'aidants sexuels ne soit plus assimilée à de la prostitution

     

    "Il n'y pas que pour me déplacer que j'ai besoin d'être accompagné", est-il écrit sur l'une des trois affiches.

    HANDICAP - Marcel Nuss ne s'arrête jamais. Tétraplégique, il milite activement pour obtenir une exception à la loi sur le proxénétisme. Il préside l'Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel (APPAS) et souhaite que l'activité des "aidants" sexuels ne tombe pas sous le coup de la loi, ni ceux qui font appel à eux.

    Après une pétition lancée en décembre 2016, qui n'a pas obtenu un nombre conséquent de signatures, Marcel Nuss, également blogueur sur Le HuffPost, lance une campagne de sensibilisation sur Internet. Elle est composée de trois visuels, accompagnés d'un message explicite.

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    En septembre 2016, il dénonçait "l'hypocrisie française" au sujet de l'accompagnement sexuel des personnes handicapées, lui qui a pu mener 4 formations d'aidants, au vu et au su de tous, sans que les pouvoirs publics ne se saisissent de l'affaire. Ceux qui font appel à ces aidants sexuels sont au regard de la loi des "proxénètes bénévoles", rappelle l'association. Mais les pouvoirs publics semblent préférer cette zone d'ombre législative.

     

    En 2015, l'APPAS avait rédigé un projet de loi, envoyé à une quarantaine de parlementaires, dont Cécile Duflot (EELV), Benoît Hamon (PS), Claude Bartolone (PS), Alain Juppé (LR) et Nathalie Kosciusko-Morizet (LR). Il proposait de faire entrer en vigueur l'exception à la loi sur le proxénétisme au 1er janvier 2017. Seul Sergio Coronado chez EELV avait répondu qu'il avait étudié le dossier. Silence radio pour les 39 autres.

     

    Témoignages saisissants

    L'APPAS publie régulièrement des témoignages d'aidants sexuels ou de personnes handicapées qui y ont eu recours, afin d'inscrire l'intérêt de cette pratique dans le paysage. Le plus récent est celui de Nina de Vries, une aidante qui raconte ce qui l'a menée à exercer ce métier.

    Dans un texte sensible, publié en mars 2016 sur Le HuffPost, Marcel Nuss citait des situations démontrant que le sexe chez les personnes handicapées était un élément à prendre en considération:

    Que fait-on pour aider ces parents en état de détresse qui masturbent leur enfant en désespoir de cause, dépassés par une situation incestueuse, sans une écoute et une réponse adéquates? Que fait-on pour ces parents et leur enfant victime d'un traumatisme crânien frontal qui est incapable de maîtriser ses pulsions, et que l'on menace de poursuites pour abus sexuel? Que fait-on des plus de 20% de femmes et des 15% environ d'hommes en situation de dépendance, qui sont abusés ou violés chaque année? Que fait-on des couples en situation de handicap qui souhaitent légitimement faire l'amour, au moins de temps en temps? L'accompagnement sexuel a largement démontré qu'il représente une alternative à ces souffrances.