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  • aujourd'hui...

    Bonjour à toutes et à tous, nous sommes le 22 décembre ! Noël approche à grand pas mais en attendant on peut souhaiter une bonne fête aux Françoise-Xavière ! 

  • Paris 2024, pour des émojis plus inclusifs!

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    Des émojis représentant des joueurs de cécifoot ou para-natation ? Il serait temps... Paris 2024 lance une campagne de mobilisation pour une représentation inclusive du sport, soutenue par des ambassadeurs en "or". Cri de ralliement : #ParaEmojis2024

    Cécifoot, para-natation, tennis fauteuil... « Aujourd'hui, ces sports existent. Ces émojis toujours pas. » Depuis plusieurs années, les émoticônes s'ouvrent à la diversité. Différentes teintes de peaux et de cheveux, personnes en situation de handicap (articles en lien ci-dessous)… Un combat reste à mener : la représentation de la diversité dans le sport. Paris 2024 lance une campagne de mobilisation pour demander d'inclure les disciplines paralympiques dans cet « alphabet universel ». Une démarche « musclée » soutenue par le Comité international paralympique (IPC) et le Comité paralympique et sportif français (CPSF) mais aussi de nombreux athlètes. « Une belle opportunité pour continuer à banaliser la différence ! », selon Michaël Jérémiasz, champion de tennis fauteuil.

    Eveiller la curiosité des jeunes

    « Le sport est un formidable levier d'inclusion, d'acceptation de soi et d'ouverture à la différence. Il n'est pas réservé à un seul standard de corps ; il est donc temps que nos représentations collectives évoluent en ce sens », plaide Paris 2024, espérant que ces nouveaux émojis « éveilleront les curiosités et que beaucoup, notamment parmi les 'millenials', auront envie d'en savoir plus sur ces disciplines ». « Pour ma génération, c'est un mode de communication naturel, concède Théo Curin, nageur quadri-amputé. Etre représenté, valorisé et reconnu dans ce cadre est quelque chose d'important pour moi, en tant qu'athlète, mais aussi pour toutes les personnes en situation de handicap qui s'épanouissent à travers le sport. »

    Jeux olympiques, paralympiques... même combat !

    Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF, se félicite pour « cette belle initiative (...), une marque de reconnaissance et d'inclusion bien plus importante qu'on pourrait le croire ». Pour Husnah Kukundakwe, nageur handisport « cela permettra de faciliter la communication et l'expression des para-athlètes pour chaque sport, sans avoir à les expliquer trop en détail ». Pour soutenir cette initiative aux côtés de ces ambassadeurs, un seul mot d'ordre : « #ParaEmojis2024 ». Cette démarche s'inscrit dans la volonté du Comité de considérer les Jeux olympiques et paralympiques au même niveau, avec notamment, pour la première fois de l'histoire, un emblème commun pour les deux évènements (article en lien ci-dessous). « Edition après édition, on sent un véritable engouement pour les athlètes paralympiques et leurs performances, estime le joueur de cécifoot Yvan Wouandji. Il faut accompagner cet élan par ce genre d'initiatives, pour des Jeux en 2024 absolument inoubliables ! »

    Une initiative similaire a malheureusement fait chou blanc en Espagne, malgré 400 000 signatures et la mobilisation des athlètes... La demande de Paris 2024 fera l'objet d'un dépôt officiel auprès du consortium Unicode, organisation privée à but non lucratif qui décide de l'introduction des nouveaux émojis, en avril 2021. Emoticône « croisons les doigts » ?

  • École à la maison : pas d'interdiction en cas de handicap

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    Le gouvernement a décidé d'assouplir l'interdiction de la scolarité à domicile, point clé du projet de loi contre le séparatisme. Des dérogations seront notamment accordées pour les enfants handicapés, malades ou encore les sportifs de haut niveau.

    Le gouvernement va "encadrer" plus strictement la scolarité à domicile dans le projet de loi sur le séparatisme mais va étendre les exceptions possibles au principe de l'instruction à l'école, a-t-on appris, le 8 décembre 2020, de l'entourage du ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer. En détaillant ce projet de loi, qui est présenté le 9 décembre en Conseil des ministres, le président Emmanuel Macron avait annoncé en octobre la fin de l'instruction à domicile, à quelques rares exceptions notamment médicales. Face au tollé et au risque d'inconstitutionnalité, l'exécutif a décidé d'assouplir la mesure...

    Dérogations en cas de handicap

    Le gouvernement souhaite "passer à un système encadré, avec des demandes d'autorisation auprès du rectorat", a-t-on précisé dans l'entourage de M. Blanquer qui veut en finir avec un système "très libéral" où, "sur simple déclaration, une famille peut informer sa mairie et l'Education nationale" de son souhait de scolariser ses enfants à la maison. "Le principe sera celui de la scolarisation à l'école avec des dérogations pour la santé, le sport, le handicap, les gens du voyage, les sportifs de haut niveau et un critère plus général qui sera fondé sur un projet pédagogique pour l'enfant", a ajouté cette source. "Les services du rectorat prendront en considération la demande des parents, le projet formé par les parents et l'ensemble des critères qui leur permettront d'accorder ou non cette autorisation", ajoute-t-on de même source.

    L'instruction à la maison multipliée par 10

    Sur le volet de l'instruction en famille, "nous sommes confrontés à une forte progression des effectifs, qui a justifié une réflexion sur de la régulation de ce secteur. Nous sommes aujourd'hui à 62 000 enfants inscrits à l'instruction en famille, c'est une multiplication par deux par rapport à l'année 2016", dit-on au ministère. "Nous ne pouvons pas laisser ce chiffre croître d'année en année sans être en capacité d'apprécier de manière plus précise les motivations et les situations individuelles", se défend le ministère. Ce dernier se veut clair : "L'objectif affiché est de pouvoir réduire le nombre d'enfants instruits en famille, le gouvernement n'entend pas se cacher derrière son petit doigt". Selon lui, "les convictions politiques, religieuses ou philosophiques des familles ne pourront pas venir justifier le choix d'inscrire l'enfant en instruction à domicile puisque le but est de privilégier l'intérêt de l'enfant et non pas la seule volonté propre des parents".

    Vers la fermeture des structures privées hors contrat ?

    Par ailleurs, sur les établissements privés hors contrat, "nous sommes dans la foulée des textes précédents (la loi Gatel en 2018, la loi Ecole de la confiance de 2019). Il s'agit de renforcer le contrôle de ces établissements" via notamment "un dispositif de fermeture administrative" pour les structures clandestines et celles qui ne respectent pas leurs obligations. Aujourd'hui, "il faut saisir le juge judiciaire pour obtenir à terme la fermeture d'un établissement. Demain, nous pourrons, sur la base d'une mesure administrative, fermer un établissement", s'est félicité l'entourage du ministre.