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  • Activité partielle personne vulnérable : les règles durcies

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    Le 1er septembre 2020, c'en est en partie fini du dispositif d'indemnisation dérogatoire en cas d'arrêt de travail pour les travailleurs à risque de formes graves de covid-19. Sauf pour 4 catégories de personnes "particulièrement fragiles"

    Le doute planait depuis quelques jours... Dans le contexte du déconfinement et de la reprise progressive de l'activité économique, qu'allait-il advenir des travailleurs vulnérables ayant été identifiés par le Haut conseil de la santé publique (HCSP) comme étant à risque de formes graves de Covid-19 ? C'est par exemple le cas pour les personnes ayant des antécédents cardiovasculaires, un diabète non équilibré, une insuffisance rénale chronique, ou encore les femmes au 3ème trimestre de la grossesse… Depuis le début de la crise sanitaire, ces publics pouvaient bénéficier d'un arrêt de travail ou d'activité partielle sur la base d'un certificat d'isolement délivré par leur médecin. Sachant qu'un décret prévoyait que ce dispositif puisse s'appliquer jusqu'au 31 décembre 2020, sa date de fin de validité avait été, à plusieurs reprises, envisagée puis reculée : 31 juillet, 31 août. Le gouvernement a désormais tranché et durcit les règles…

    Fin de l'activité partielle

    Le décret n°2020-1098 du 29 août 2020 (en lien ci-dessous) met en effet fin à l'activité partielle des personnes vulnérables au 1er septembre 2020. Celles atteintes d'une maladie chronique ou fragilisant leur système immunitaire (antécédents cardio-vasculaires, pathologies chroniques respiratoires, cirrhose…) et les femmes enceintes au troisième trimestre de grossesse ne figurent plus sur la liste. Il met surtout fin au placement en activité partielle des personnes partageant le domicile d'une personne vulnérable, sauf au sein des territoires dans lesquels l'état d'urgence sanitaire est encore en vigueur (Guyane et Mayotte). Il sera mis fin dans les mêmes conditions aux arrêts de travail dérogatoires des travailleurs indépendants et agents publics concernés. C'était déjà le cas pour les salariés à domicile et assistants maternels employés par un particulier, pour qui un décret a été publié mi-août (jusqu'à présent, ils pouvaient être remboursés à hauteur de 80 % des heures de travail prévues mais non réalisées).

    Travail avec conditions sanitaires renforcées

    Conformément à l'avis du HCSP du 30 juin 2020, la reprise de l'activité des personnes vulnérables est préconisée dans des conditions sanitaires renforcées. Le télétravail est à privilégier. Lorsqu'il n'est pas possible, le travail présentiel doit être assorti de mesures de protection complémentaires dans des conditions de sécurité renforcée :

    • mise à disposition d'un masque chirurgical par l'entreprise au travailleur, qui devra le porter sur les lieux de travail et dans les transports en commun, lors des trajets domicile-travail et en déplacements professionnels (durée maximale du port du masque : 4 heures)
    • vigilance particulière de ce travailleur quant à l'hygiène régulière des mains
    • aménagement du poste de travail : bureau dédié ou limitation du risque (par exemple via un écran de protection).

    4 exceptions

    Le gouvernement, qui assure vouloir rester « très attentif à la protection de la santé des plus fragiles » maintient néanmoins l'activité partielle et les arrêts de travail dérogatoires, sur prescription du médecin, pour les personnes atteintes de certaines pathologies qui présentent un risque « particulièrement élevé » de formes graves de Covid. Détaillés dans le décret du 29 août 2020, seuls quatre cas subsistent :
     
    1° Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie)
    2° Etre atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise :
    - médicamenteuse : chimiothérapie anti-cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive
    - infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3
    - consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques
    - liée à une hémopathie maligne en cours de traitement
    3° Etre âgé de 65 ans ou plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macro vasculaires
    4° Etre dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère.

  • Rentrée scolaire : la France mauvaise élève du handicap

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    Malgré une amélioration, l’école publique française a encore du mal à accepter et à poser un regard bienveillant sur les enfants qui apprennent différemment ou sont en situation de handicap.

    Via France Info 

     

    Depuis sept ans, il y a une amélioration : 385 000 enfants en situation de handicap iront à l’école mardi 1er septembre, c’est 6% de plus par rapport à 2019 et 18% de plus par rapport à 2013. Mais les associations et les chercheurs en conviennent : plus un enfant a besoin d’aide extérieure, plus il aura de difficultés à être scolarisé. Rares sont les enfants polyhandicapés à intégrer une école.

    Pas d'exclusion en Italie

    Pour ceux qui présentent des troubles verbaux comme les autistes, c’est compliqué là aussi. Pour les enfants présentant un handicap invisible comme la dyslexie, l’accès à l’école est plus aisé, mais c’est l’accessibilité aux cours qui reste inadaptée en France.

    Un pays européen est plus avancé que les autres. En Italie, tous les enfants sont scolarisés car il n’existe pas d’écoles spécialisées. Les écoles de Belgique accueille 7 000 enfants handicapés français.