Petit moment de poésie ...

Liberté perdue…

A travers mes carreaux, je regarde la vie,
Un bien réel cataclysme l’a foudroyée,
D’un coup si brutal, elle s’est maintenant stoppée.
Mais pourquoi donc je subsiste toujours en vie ?

Ni voiture, ni passant, ni embarcation,
Sur terre, par les routes, comme sur la mer,

Rien ne bouge, au près comme au loin, en plein air,
Plus d’existence ; drôle de situation !

Seuls, l’éternel va et vient du bel océan,

Le vol de mille goélands et étourneaux, 
Les arbres bougeant par le vent et les moineaux,
Font irrésistiblement briser ce néant.

Loin des amis, loin des proches, loin des voisins,
Plus de bonne main serrée, plus d’embrassade,
Plus de rencontre verbale, plus d’accolade,
Et plus de promenades dans les magasins.

Ce n’est pas la guerre, mais une résistance,

Loin de nous battre, restons vraiment solidaires,
Chaque jour passé, nos ennemis prolifères.
Tous ensemble, veillons à notre subsistance.

Soyons solidaires devant l’adversité,

Car, ceux qui entravent gravement notre route,
Nous enrageons de les laisser à la déroute.
Bien ensemble, nous sauverons notre cité.

Certaines barrières semblent infranchissables.

Toutefois avec tant de ressources en nous,
Nous pouvons sauter les remparts de cet igloo.  
Alors des jours meilleurs naîtront comme impensable.

Après toutes ces épreuves très harassantes,
Vous mes amis, vous mes proches, vous mes voisins,
Les beaux jours des retrouvailles viendront, divins,

Avec ses heures intenses et florissantes.

Les commentaires sont fermés.