Mardi 11 juin, le gouvernement a dévoilé son plan pour améliorer la scolarisation des personnes en situation de handicap. Dans le Puy-de-Dôme, l’APF France Handicap espère d’autres mesures.
Le ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer et la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées Sophie Cluzel, ont dévoilé mardi 11 juin à Paris leur plan pour améliorer la scolarisation des élèves handicapés. Ils promettent dès la rentrée 2019 un « grand service public de l’école inclusive ». Afin de mieux encadrer leurs proches, le plan présenté mardi prévoit notamment la création d’une cellule de réponse aux familles. Elle doit répondre, dans chaque département, aux questions des familles sous 24 heures, de juin à octobre.
L'autre volet concerne la lutte contre la précarité des AESH, les accompagnants d'élèves handicapés. Ils ne devraient plus être embauchés sous contrats aidés, mais sous CDD de trois ans renouvelables une fois, avant un CDI. Ces accompagnants, seront gérés par des nouvelles structures créées au niveau d'un collège ou de quelques écoles. Liliane Garand accueille cette mesure positivement mais nuance : « Il faut une véritable professionnalisation des AESH. C’est un vrai métier. Il leur faut une véritable formation. En effet, tous les handicaps sont différents ».
Liliane Garand, chargée de développement des actions associatives à l’APF France Handicap 63, explique : « Cette mesure c’est de la poudre aux yeux. Tous les problèmes ne seront pas résolus en 24 heures. A la rentrée prochaine, le lycée Ambroise Brugière de Clermont-Ferrand est en travaux. Cela signifie qu’il n’y aura pas d’ULIS (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire) d’enseignement général à Clermont-Ferrand. Que fait-on des enfants ? ».De la poudre aux yeux
L'autre volet concerne la lutte contre la précarité des AESH, les accompagnants d'élèves handicapés. Ils ne devraient plus être embauchés sous contrats aidés, mais sous CDD de trois ans renouvelables une fois, avant un CDI. Ces accompagnants, seront gérés par des nouvelles structures créées au niveau d'un collège ou de quelques écoles. Liliane Garand accueille cette mesure positivement mais nuance : « Il faut une véritable professionnalisation des AESH. C’est un vrai métier. Il leur faut une véritable formation. En effet, tous les handicaps sont différents ».