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  • Dites le moi surtout

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  • Écriture : 4 auteurs à découvrir pendant le déconfinement progressif

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    Comme le pense Nicolas Houguet, la musique, le cinéma, la littérature et la poésie sont peut-être les moyens les plus puissants « de sortir de son enveloppe corporelle ».

     

    Alexandre Jollien : sa grande force ? Assumer sa faiblesse

    Après dix-sept ans passés dans un institut spécialisé en Suisse, Alexandre Jollien a découvert la philosophie à 18 ans à travers un livre consacré à Platon. Une invitation à « devenir meilleur plutôt qu’à vivre mieux ». C’est la révélation ! Il entreprend des études de philosophie. Découvert en 1999 à l’occasion de la sortie de son premier livre, Éloge de la faiblesse, l’homme enchaîne best-sellers et conférences et se consacre à l’écriture.

    Après des années en Corée, il vit désormais à Lausanne avec sa femme et ses trois enfants. Dans chacun de ses ouvrages, il mixe références classiques de l’histoire de la philosophie et sa propre expérience personnelle et spirituelle.

    Marine Barnérias : le jour où Rosy (et l’écriture) sont entrées dans sa vie

    Le 3 avril 2015, on diagnostique à Marine, jeune étudiante de 21 ans, une sclérose en plaques (Sep). En guise de traitement, elle entreprend de réaliser un grand projet : voyager. Elle va traverser trois pays. La Nouvelle-Zélande pour redécouvrir son corps, mieux le ressentir pour mieux le défendre. La Birmanie, pour secouer son esprit par la méditation et aiguiser sa meilleure arme contre la Sep. Et la Mongolie comme étape-bilan.

    Objectif ? Renouer avec l’équilibre que la Sep, qu’elle préfère appeler Rosy, tente de rompre. Son histoire, elle l’a racontée dans un livre sorti en 2017. Depuis deux ans, elle présente Littoral, le magazine des gens de mer sur France 3. Et continue de se raconter via sa page facebook Seper Hero. 

    Nicolas Houguet : l’urgence de l’écriture 

    L’Albatros est le nom du blog littéraire que tient Nicolas Houguet depuis des années. C’est aussi le titre qu’il a choisi de donner à son dernier roman paru en mars 2019. Si pour certains le dépassement de soi et la performance sportive offrent une planche de salut, Nicolas Houguet revendique d’autres moteurs de vie. La musique, le cinéma, la littérature et la poésie comme moyens « de sortir de son enveloppe corporelle ». « Ce qui m’a permis de vivre, ce n’est pas le fauteuil, c’est vraiment l’art », insiste-t-il. 

     

    Charlotte Tourmente : connaître l’ennemi… et l’apprivoiser par l’écriture

    « Se préparer au pire, espérer le meilleur et prendre ce qui vient. » Cette devise de Confucius, Charlotte Tourmente l’a faite sienne depuis longtemps. Depuis que la sclérose en plaques (Sep) s’est invitée dans sa vie de jeune étudiante en médecine. Mais pas au point de contrarier sa vocation.

    Journaliste pour le site allodocteurs.fr, elle évoque dans Sclérose en plaques et talons et aiguilles sorti en 2019, avec sincérité, humour et beaucoup de pédagogie, le quotidien des patients. Les hauts et les bas, les moments difficiles mais aussi les petits plaisirs de la vie reconquis sur la maladie. Comme « remarcher sur des talons hauts ». La vie tient parfois à des détails d’importance !

     

  • Parole de (dé)confiné : Laurent Savard fait tomber le masque

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    "Avec un enfant autiste, le confinement c'est un peu toute l'année." Seul changement : le masque. "Une galère !" pour Gabin, le fils de Laurent Savard, humoriste. Au 1er jour du déconfinement, il souhaite bon courage à toutes les familles concernées.

     



    Quelle leçon tirer de ce confinement ? La première chose que tu feras au moment du déconfinement ? Après plus de huit semaines en vase clos, Laurent Savard, comédien et humoriste, partage son expérience dans le 6e épisode de notre web-série « Parole de (dé)confiné ».


    Gabin est autiste et hyperactif. La vie, avec lui, c'est parfois un peu compliqué. Mais son papa a choisi d'en rire, ou plutôt d'en faire rire. Depuis une dizaine d'années, Laurent Savard balade sa belle énergie dans toute la France avec son one-man-show, « Le bal des pompiers ». Parce que Gabin est né un 13 juillet. Un spectacle qui transpire le vécu et aborde, avec humour et émotions, les difficultés rencontrées par les milliers de parents d'enfants autistes. Avec lui, ce n'est pas toujours flonflons et accordéons mais un feu d'artifice permanent