Les personnes à risque de forme grave du Covid-19 peuvent bénéficier d’une consultation longue avec leur médecin traitant prise en charge à 100 % pour adapter la levée du confinement à leur situation médicale.
Un accompagnement du secteur médico-social est attendu par les pouvoirs publics pour la reprise des consultations ou hospitalisations.
Décret du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire : cliquez ici
Le décret prévoit des dérogations liées au handicap :
- Une dérogation de déplacement au-delà du rayon de 100 km autour de son lieu de résidence pour les consultations de santé et soins spécialisés ne pouvant être assurés à distance ou à proximité du domicile et pour motif familial impérieux, pour l’assistance des personnes vulnérables, pour le répit et l’accompagnement des personnes handicapées et pour la garde d’enfants.
- L’obligation du port du masque ne s’applique pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
Distribution de masques sanitaires par l’Etat en sortie de confinement : cliquez ici
- Les salariés de l’aide à domicile via CESU sont dotés de 15 masques chirurgicaux par semaine et les accueillants familiaux de 3 masques par semaine et par personne accueillie.
- Les personnes à très haut risque médical de développer une forme grave de Covid-19 (par exemple personnes immunodéprimées sévères) sont dotées de 10 masques par semaine sur prescription médicale.
Depuis le début de la crise sanitaire et la mise en place du confinement, APF France handicap est fortement mobilisée pour alerter les pouvoirs publics sur la rupture des soins des personnes en situation de handicap et la qualité de la prise en charge.
Les lignes directrices publiées pour la première phase du déconfinement répondent à un certain nombre de nos demandes, portées en notre nom et en inter-associatif avec le Collectif Handicaps et France Assos Santé. Nous saluons notamment la démarche proactive demandée aux professionnels de santé. Nous nous interrogeons néanmoins sur l’effectivité de ces meures sur les territoires et déplorons l’absence de mesure d’assouplissement du financement des transports sanitaires permettant la reprise des soins dans un contexte où les déplacements restent difficiles.